Les enjeux de notre monde sont complexes, nous traversons des crises systémiques écologiques, sociétales et individuelles, sur fond de détresse globale dans la dépossession de nos histoires collectives et individuelles.
L'histoire de notre avenir, de nos avenirs, est à (ré)écrire chacun.e à notre manière et tous ensemble, en puisant à la fois dans les nouveaux imaginaires que dans les sagesses ancestrales, au carrefour avec ce que nous apprennent les sciences et ce que nous disent nos sentiments pour le monde et ses habitants – humains et autres qu'humains.
Dans ce temps de transition(s), je ressens profondément le besoin d'accoucheurs, de facilitateurs (de tous genres), dont le rôle est de permettre l'histoire (pour reprendre la formule de Flore Vasseur). La richesse des démocraties se trouve dans « l’expression des contradictions [d'intérêts qui les traversent], l’analyse de ces contradictions, leur mise en délibération, en vue de parvenir à un arbitrage » (Paul Ricœur), or cette expression ne peut se faire que :
- si nous réalisons nos intérêts, ou, comme le soulignai Nicolas Calvo, nos valeurs,
- et si nous pouvons leur donner corps.
Sur ces deux points, le travail tant de coach, de formateur, que de facilitateur, peut agir :
- amener à révéler ses valeurs, ses potentiels, ses moteurs, mettre en action,
- faciliter l'intelligence collective, la prise en compte des différences et des contradictions, la coopération, chez les autres.
J'ai à cœur d'aider les personnes et les collectifs qui en ont besoin à avancer plus sereinement sur les chemins qu'ils empruntent, à être auteurs de leur histoire à chacun pour ainsi reprendre à plusieurs mains l'écriture du grand livre de l'Histoire.